Pierre Dubois et l'elficologie... Découverte des elfes des Bois
C'est Pierre Dubois qui le premier a utilisé le terme d'elficologue, un néologisme qui signifie étude des elfes, car il se lassait quelque peu de répondre écrivain ou chercheur d'elfes lorsqu'on lui demandait son métier...
Récolteur de légendes et de témoignages, auteur, conteur, scénariste de bandes dessinées, conférencier, il est spécialiste du monde des fées, des elfes, des lutins et de toutes les créatures d'un monde secret... Qualifié de "Levy-Straus du fabuleux", Pierre Dubois est devenu le personnage incontournable des mondes magiques et féeriques.
Par elficologie, on entend l'étude des elfes et de tout le Petit Peuple des mythes et des légendes du monde entier.
Les elfes auraient une apparence assez proche de la nôtre, on leur prête souvent des traits d'humanoïdes fluets. Mais leur manière d'appréhender le monde est on ne peut plus éloignée de la nôtre. Ils vivent en effet en communion avec la Nature, la Terre étant pour eux un trésor à préserver (à l'exception des elfes noirs). Les elfes des Bois sont ceux que l'on connaît ou que l'on croit connaître le mieux.
Les elfes des Bois seraient des créatures aux proportions harmonieuses, aux oreilles fines et allongées, vêtus d'un camaïeu de vert, brun et gris, leur permettant de se camoufler dans les forêts encore sauvages. Ils manieraient la dague, l'épée, mais surtout l'arc et les flèches avec une grande dextérité.
On dit que les elfes se montraient encore au Moyen Âge mais se sont faits plus rares au fur et à mesure que les progrès technologiques humains prenaient de l'importance. L'électricité, les véhicules à moteurs, le béton les ont obligés à se retrancher dans les derniers espaces préservés...
Les elfes des Bois ont peut-être transmis à certaines tribus leur art du camouflage et leur habileté à l'arc. Certains indiens d'Amazonie vivent ainsi en communion avec la Nature, sont capables de se fondre dans la forêt et sont de redoutables tireurs à l'arc.
(dessin inspiré d'une illustration de C. Picard)
On dit qu'à chaque fois qu'un arbre meurt, un elfe tombe. En repoussant toujours plus les frontières de nos villes, en déboisant chaque jour davantage, le territoire des elfes se réduirait tant que leur existence ne tiendrait plus qu'à un fil, celui de nos imaginaires...
Je prolongerai ce fil si mince bientôt, à la découverte des elfes gris, des elfes des glaces et même des elfes noirs...